Guadeloupe. Série. Victoria Querule, réalisatrice : “La Guadeloupe est une terre de talents”.
Pointe à Pitre. Mardi 20 février 2024. CCN. La Bataille des Saveurs “ une série en 5 épisodes, réalisée par Victoria Querule diffusée sur Youtube et consacrée à notre bonne cuisine guadeloupéenne, a fait le buzz. Dans l’interview accordée à CCN, la jeune et talentueuse réalisatrice s’explique : c’est à lire.
CCN. Comment avez-vous débuté dans la réalisation ?
Victoria Querule (VQ) : J’ai un cursus scolaire lié au commerce, à la communication et au marketing. Tout en travaillant dans la communication, j’ai débuté dans le milieu de l’audiovisuel devant l’écran par passion (théâtre, modèle) puis derrière l’écran en tant que chargée de production pour différents artistes.
J’ai donc débuté dans la réalisation à tous les postes, en étant une autodidacte.
CCN. Comment avez-vous conçu « la Bataille des saveurs » ?
VQ. Au départ, ce projet est à l’initiative de l’ancien président de l’IGUAFLHOR : M. Tony MOHAMEDALY qui souhaitait créer un concours de cuisine. Autour de l’ambition de M. Tony MOHAMEDALY se sont réunies les interprofessions IGUAFLHOR, IGUAVIE ainsi que la marque MÒSO TÈ LA avec un objectif commun : valoriser le consommer local et mettre en avant les fruits, les légumes et la viande de Guadeloupe. La mission de créer un concours de cuisine a été confiée à mon agence de communication et de production audiovisuelle : Victoria Quérule Agency pour la gestion de projet, l’écriture, en passant par l’organisation de tournage à la diffusion du programme réalisé. Au fil des réunions de travail, en tant que communicante et réalisatrice j’ai proposé le casting, le nom et la direction artistique d’une émission culinaire digitale.Bataille des saveurs était née ! Ce fût donc une pure fusion entre la commande et la création.
CCN. Qu’attendez-vous de cette série ?
VQ. L ‘objectif de Bataille des saveurs est surtout de valoriser le consommer local et la richesse de notre terroir guadeloupéen.
J’ai pris également grand plaisir à apporter ma vision artistique à ce projet, avec une écriture dynamique et une mise en avant de chaque acteur du projet.
CCN. Quels sont vos objectifs dans le domaine de l’audiovisuel ?
VQ. Mon objectif est de toujours réaliser des projets qui ont du sens et de l’ambition.
Je mets une part de mon âme et de mon identité dans chaque projet, j’observe également les tendances et la cible que je vise, pour comprendre dans quelle époque j’évolue et quels en sont ses codes, enfin, j’écoute mon client afin de le comprendre et d’intégrer sa vision. À la fin, je fais une fusion des mondes.
Ma touche est donc “la fusion, l’adaptabilité et le fait de faire cohabiter ce qui pourrait sembler aux antipodes.”
CCN. Quels regards avez-vous en tant que professionnelle sur le paysage audiovisuel guadeloupéen ?
VQ. La Guadeloupe est une terre de talents avec des professionnels remarquables, qui par leurs travaux quotidiens marquent le paysage audiovisuel depuis des décennies.
Comme nous pouvons le constater avec les chaînes locales. J’espère apporter ma pièce ma pierre à l’édifice par mes récents et mes futurs travaux
