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Venezuela : Des migrants vénézuéliens agressés au Chili

Caracas. Lundi 27 septembre 2021. CCN/Bolivarinfos/Françoise Lopez. Le Gouvernement du Venezuela a condamné dimanche les agressions de migrants vénézuéliens qui se sont produites ces derniers jours dans la ville d’Iquique, au Chili : « Le Venezuela condamne la xénophobie et les agressions de migrants vénézuéliens et exige des autorités nationales et locales du Chili le respect de l’intégrité physique et psychologique de nos ressortissants, » a écrit sur Twitter la vice-présidente exécutive, Delcy Rodríguez.

Des groupes de droite qui ont participé à une marche intitulée « plus d’émigrés » ont attaqué et incendié les affaires personnelles d’un groupe de migrants, pour la plupart Vénézuéliens, sur l’une des places de la ville.

À cette marche sont assisté quelques 5000 personnes. Un groupe de manifestants a menacé et brûle les affaires personnelles de migrants qui campaient au coin de Las Rosas et de l’aéroport d’Iquique.Des groupes de droite qui ont participé à une marche intitulée « plus d’émigrés » ont attaqué incendier les affaires personnelles d’un groupe de migrants, pour la plupart Vénézuélien, sur l’une des places de la ville. La police chilienne a sorti les migrants de la place sans les défendre ni empêcher l’incendie.

« La veille, les autorités avaient délogé un campement illégal. Et samedi, selon le témoignage d’une migrantes concernée, les carabiniers leur ont ordonné de quitter leur campement sous la menace d’être attaqués par les manifestants, » a indiqué le site de La Tabla sur son compte Twitter.

À ce sujet, Rodriguez a fait savoir que le président Nicolas Maduro avait ordonné l’activation du plan Retour vers la Patrie destiné à faciliter le retour des migrants qui souffrent de xénophobie dans les pays qui les ont accueillis, pour que les Vénézuéliens agressés au Chili puissent rentrer au Venezuela.

Les faits se sont déroulés au milieu d’un débat de plus en plus vif au Chili sur ce qu’on appelle la migration illégale, stimulé par des personnalités comme le candidat à la présidence pinochétiste José Antonio Kast qui a donné son aval à l’attaque du campement de migrants et à l’incendie de leurs affaires à Iquique. Le sujet a été l’un des plus polémiques de la campagne électorale pour les élections du 21 novembre prochain.

Sur son compte Twitter, Kast a posté une vidéo de l’incendie avec sa proposition de fermeture des frontières et d’expulsion des migrants illégaux. Il a critiqué le président actuel, le patron de droite Sebastien Piñera, qu’il a accusé d’être « incapable de freiner l’immigration illégale » mais aussi Gabriel Boric, le candidat de gauche aux élections.

Kast a écrit « notre engagement est clair : fermer les frontières et accélérer l’expulsion des migrants illégaux. »

Kast s’est rendu en février à Tarapaca (une région du nord du Chili limitrophe avec la Bolivie dans laquelle se situe Iquique pour encourager le rejet des migrants après avoir proposé de faire une « tranchée » avec des excavateurs. Son discours anti migrant s’est exacerbé à mesure que la date des élections présidentielles approchait, indique La Tabla.

Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos

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