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Guadeloupe. Vie chère. Alain Plaisir place “les parlementaires face à la réalité de leur pays”

Guadeloupe. Vie chère. Alain Plaisir place “les parlementaires face à la réalité de leur pays”

Basse-Terre-Capitale. Mercredi 20 Mai 2020. CCN. La lettre ouverte que publie CCN  a été adressée par Alain Plaisir ( CIPPA) aux  6 parlementaires franco-guadeloupéens, en leur assignant de réagir rapidement face à l’explosion des prix à la consommation. Les hypermarchés et autres établissements commerciaux ( y compris les pharmacies) ont tous “profité” du covid pour hausser le curseur des produits vendus. Les guadeloupéens sont triplement pénalisés : Covid, chômage partiel et hausse du coût de la vie. On attendra ( sans trop y croire)  la réaction (?) de ces élus, parfois trop éloignés du quotidien de leurs électeurs.  A suivre.

Je me permets d’attirer votre attention, sur la monte?e de la vie che?re en Guadeloupe, et je vous demande de bien vouloir intervenir aupre?s du gouvernement, pour qu’une action vigoureuse soit mene?e contre la cherte? de la vie en Guadeloupe

Bien avant l’e?pide?mie du Covid 19, la vie e?tait de?ja? particulie?rement che?re en Guadeloupe. D’ailleurs, tous les observateurs sont unanimes pour reconnaitre qu’elle a e?te? le de?tonateur de la grande crise sociale de 2009.

Aujourd’hui, comme il fallait s’y attendre, nous assistons a? une nouvelle flambe?e des prix, d’autant plus douloureuse, que de nombreux foyers guadeloupe?ens ont vu fondre leurs petites e?conomies pendant l’e?pide?mie, d’autres encore comme de nombreux artisans et salarie?s, se retrouvent sans revenus et ou sans emplois.

A notre avis, il convient qu’il y ait une intervention publique urgente contre la vie che?re, notamment sur les prix des produits de premie?re ne?cessite?..
Actuellement, si on excepte, les carburants, tous les prix sont libres. Ils devraient, the?oriquement, comme en France, e?tre re?gule?s par le jeu de la concurrence.

Or, dans les DOM et en particulier en Guadeloupe, la concurrence est justement limite?e, quand elle n’est pas, dans certains secteurs, quasiment inexistante. C’est d’ailleurs ce qu’en avait conclu l’Autorite? de la concurrence dans son fameux avis du 8 septembre 2009 relatif aux me?canismes d’importation et de distribution des produits de grande consommation dans les de?partements d’outre-mer.

« Le secteur de la distribution alimentaire pre?sente des niveaux de concentration relativement e?leve?s. […] certains groupes de distribution de?tiennent ainsi des parts de marche?, en surfaces commerciales, supe?rieures a? 40%
Par ailleurs, dans le secteur automobile, une famille de?tient un quasi monopole sur les concessions automobiles »

Le gouvernement a le pouvoir d’agir sur cette situation en appliquant l’article L410-2 du Code du commerce – double? par l’article 1 de la loi du 27 mai 2009 pour le de?veloppement e?conomique des outre-mer (LODEOM), qui est tout a? fait adapte? a? la situation de notre pays. « En application du deuxie?me aline?a de l’article L410-2 du code de commerce, un de?cret en Conseil d’Etat peut re?glementer, apre?s consultation de l’autorite? de la concurrence et en conformite? avec le deuxie?me aline?a de l’article 299 du traite? instituant la communaute? europe?enne, le prix de vente, dans toutes les collectivite?s territoriales d’outre-mer pour lesquelles l’Etat a compe?tence en matie?re de re?glementation des prix, de produits ou de familles de produits de premie?re ne?cessite? qu’il de?termine pour chaque collectivite? territoriale d’outre-mer en fonction de ses particularite?s »

D’autre part, le troisie?me paragraphe, de l’article 410-2 pre?cise : « Les dispositions des deux premiers aline?as ne font pas obstacle a? ce que le Gouvernement arre?te, par de?cret en Conseil d’Etat, contre des hausses ou des baisses excessives de prix, des mesures temporaires motive?es par une situation de crise, des circonstances exceptionnelles, une calamite? publique ou une situation manifestement anormale du marche? dans un secteur de?termine?. Le de?cret est pris apre?s consultation du Conseil national de la consommation. Il pre?cise sa dure?e de validite? qui ne peut exce?der six mois. »

Dans l’attente de votre re?ponse, que nous osons espe?rer favorable, nous vous prions d’agre?er, madame, monsieur , l’expression de notre haute conside?ration

Alain PLAISIR

Pre?sident du CIPPA

alain.plaisir@wanadoo.fr

ccnfirst.COM

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