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Guadeloupe. Tourisme : Comment Wiily Rosier est-il devenu ” milliardaire ” ?

Guadeloupe. Tourisme : Comment Wiily Rosier est-il devenu ” milliardaire ” ?

Pointe à Pitre. Vendredi 18 octobre 2019. CCN. Ary Chalus le Président de Région, ne cache pas sa satisfaction depuis qu’il sait que sa politique dite de « croissance bleue », commence à porter des fruits dans le domaine du tourisme. En fin d’année 2020, la Guadeloupe aura dépassé donc le cap du million de touristes. Autant dire que la politique touristique mise en en œuvre pour les Iles de Guadeloupe est en pleine croissance. Mais aux manettes, il y a un chef d’équipe, un manager guadeloupéen d’une rare efficacité : Willy Rosier (WR) l’homme qui sait bien « vendre » son pays aux touristes du monde entier : Focus

Chaque année pratiquement à la même période, fin septembre début octobre, et au même endroit, le salon Top Résa, à Paris Willy Rosier y installe son QG. Il est alors très très occupé, presque intouchable. Quand le boss du CTIG se trouve à Top Résa, calme, on s’aperçoit qu’il butine.

Tantôt assis à une table avec les représentants d’une compagnie aérienne, d’autres fois avec des collègues, ou donnant à voix basse des indications à son staff, au stand du « Comité des Iles de Guadeloupe », l’homme semble toujours très très affairé.

En fait, lorsqu’au début de l’année 2011, WR débarque en Guadeloupe pour diriger le CTIG, il n’est pas un néophyte. Depuis 2006, il avait été recruté par le Comité Martiniquais du Tourisme. A cette époque, il est en charge de l’ingénierie et, selon ses dires en partenariat avec ODIT France (devenue Atout France) il a comme mission de « créer un modèle explicatif et prospectif de l’industrie hôtelière ». C’est donc tout naturellement en 2007 qu’il est nommé Directeur de cabinet auprès de la présidence du Comité Martiniquais du Tourisme.

A ce poste, il est responsable de tous les sujets portant sur les questions d’organisation et aussi sur les questions techniques et les orientations politiques du Conseil d’Administration. On le voit, tout au long de son parcours martiniquais, WR est au cœur des questions d’organisation touristique. De plus, entre 2007 et 2009, il est l’assistant parlementaire de Madeleine de Grandmaison, député européen. Pendant ce qu’on peut qualifier de « parcours politique », il a l’occasion de travailler sur les questions touchant aux régions dites « ultrapériphériques de l’Union européenne.

En fait, le futur grand patron du CTIG, après son DUT spécialisé dans les carrières juridiques, a aussi acquis une expertise de consultant à l’université Paris 7 où il travaille déjà sur les « performances de l’industrie hôtelière ».

Une fois arrivé dans son pays, WR se met au travail. Toute l’expérience acquise à l’étranger, il se met en devoir de l’utiliser pour développer l’’industrie touristique de la Guadeloupe.

Il faut se rappeler qu’en fin 2011, les chiffres du tourisme en Guadeloupe sont relativement faibles. Moins de 400. 000 touristes de séjour, près de 160 000 touristes de croisière, et ce qui ne donne en recette que 435 millions d’euros.

Sept ans après à la fin de l’année 2018, l’industrie touristique a beaucoup progressé : 735 000 touristes de séjour, 431 000 touristes de croisière et les recettes ont dépassé les 800 millions d’euros.

Ce bond en avant n’est pas, quoi qu’on dise, un miracle. WR, qui est un stratège en matière touristique, a combiné l’utilisation de plusieurs outils.

La communication du CTIG se fait beaucoup plus pointue. Avec à ses côtés, la précieuse et dynamique collaboration de Thierry Gargar, lui aussi excellent technicien, et qui depuis des années, a su tenir la maison.

Arrivé en Guadeloupe en 2011 sous la mandature de Victorin Lurel alors président de Région, Willy Rosier précise sa feuille de route : mettre en place un projet de dynamisation du développement touristique dans le cadre du schéma de développement et d’aménagement touristique voté en 2009. Il prévoit notamment que le CTIG dispose de missions élargies comme la structuration de l’offre et le traitement du marketing. Au travers de la détermination du Président de la Région Victorin Lurel, la Guadeloupe a une volonté véritable de développement. C’est un secteur très important, aux énormes potentialités tant naturelles grâce à la diversité de ses paysages et sa superficie, que culturelles. Le sens de l’hospitalité et l’authenticité de cet archipel doivent être particulièrement mis en valeur ».

Il le dit « Il s’agit de faire de la Guadeloupe, une destination nature ».

On a la chance d’avoir un parc national qui représente à lui seul un atout considérable. Sur terre comme sur mer, il est une garantie de la préservation de notre environnement. L’ambition « développement durable » sera dans ce projet clairement affichée et soulignera les spécificités de chacune des îles de l’archipel, Marie-Galante, les Saintes, la Désirade et la Guadeloupe proprement dite. »

 

Outre cela, WR s’occupe de diversifier la fréquentation touristique de la Guadeloupe beaucoup trop franco-française. Près de 70 % des touristes débarquant en Guadeloupe proviennent de la France alors qu’ils ne sont que 6 % en provenance des États-Unis et 5 % des autres pays européens.

 

Alors, pour tenter d’inverser la tendance et ramener chez nous des touristes venus d’autres régions du monde, il faut alors ouvrir le ciel de la Guadeloupe à d’autres compagnies aériennes. Ce fut ainsi le cas pour la « Norwegian » qui a, pendant 4 ans, assuré en low cost, la liaison entre les Iles de Guadeloupe et les États-Unis, mais la compagnie américaine, qui dit n’avoir pas atteint ses objectifs commerciaux, a baissé pavillon.

 

Willy Rosier a dû s’efforcer de trouver une autre solution. Ainsi, dès le 7 décembre prochain, « Jet Blue » succédera à la « Norwegian », alors qu’« Air Belgium » débute ses rotations.

 

Développer l’offre touristique en Guadeloupe, il faut le souligner, n’est pas une mince affaire car l’attractivité de notre pays aurait pu être perturbée par l’invasion régulière des sargasses ou les questions liées au chlordécone, mais la communication intensive faite par le CTIG a permis jusqu’ici d’éviter ces écueils.

 

Au final, Willy Rosier devrait être, d’ici la saison prochaine, le premier dirigeant du CTIG à être « milliardaire ». Oui car la fréquentation touristique ayant été boosté, la Guadeloupe en fin 2020, devrait accueillir le million de touristes pour un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros. Tout cela grâce au travail de WR et de son équipe du CTIG.

 

ccnfirst.COM

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