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Guadeloupe. SOS. Un « management de la terreur » au Centre Hospitalier de Basse Terre ?

Guadeloupe. SOS. Un « management de la terreur » au Centre Hospitalier de Basse Terre ?

Basse-Terre-Capitale. Samedi 27 février 2021. CCN. Le C.H.B.T de la Basse-Terre est depuis 2018 placée sous la présidence du conseil de surveillance de Jacques Anselme et dirigé par une nouvelle DG Christine Wilhelm (CW), nommée par le Ministère français de la Santé et par l’Agence Régionale de la Santé. Le C.H.B.T basé dans la Capitale, assure la prise en charge des soins de la population de la région Basse-Terrienne et autres. Il propose essentiellement des soins curatifs, des prises en charge des pathologies les plus variées. Avec près de 800 salariés, le CHBT demeure le plus important employeur de la Basse-Terre. Mais depuis l’arrivée à la Direction de CW, il est question d’un « management de terreur et même une volonté de la DG de « blanchir » son encadrement. Qu’en est-il vraiment ? Pourquoi que dans les couloirs du CHBT, certains affirment « souhaiter » le départ de la DG.

Comment en est-on arrivé là ? CCN a mené l’enquête.

Depuis l’arrivée en 2018 de la nouvelle directrice il y a des points de vue divergents sur son management. D’un côté, ici ou là on nous dit que « les conditions de travail se sont considérablement détériorées ». Quand CCN a interrogé la DG, elle nous a affirmé « Tout faire pour remettre le CHBT à l’endroit ». Est -ce à dire que sa volonté de bien faire existe mais que c’est là sa méthode qui passe mal. Christine Wilhelm admet « qu’elle a du caractère et qu’elle ne va pas se laisser faire ». Dans un tract récemment l’UTS intitulé « Tèt a madanm la foukan », il est dit : « Madame se lamente et nous gave régulièrement en radotant sur l’état dans lequel elle a hérité du CHBT, établissement moribond où rien n’a été mis en place ou jamais correctement et culpabilise systématiquement le personnel médical et surtout non médical sans que ne lui revienne en mémoire les choix néfastes et désastreux que les tutelles auraient fait subir aux institutions hospitalière »

Des salariés du CHBT que nous avons rencontrés sont unanimes sur un point : « le management qu’ils subissent est particulièrement stressant et les terrorise ».

Au fil de nos échanges nous nous sommes aperçus au travers des « situations vécues » que certains salariés du CHBT relataient qu’ils étaient « dans une grande souffrance ». Mais par crainte d’éventuelles représailles ou par peur de sanctions, ces employés nous ont dit préfèrent garder l’anonymat.

Christine Wilhelm de son côté campe sur ses positions et nous a affirmé n’avoir pas l’intention de se laisser faire. Et quand nous lui disons, que son départ est souhaité elle ne s’en émeut par pas le moindre du monde et réaffirme avec une grande fermeté je n’ai aucunement l’intention de partir

Au sein du CHBT le climat social s’est à ce point détérioré que les suicides de deux employés en avril 2019, et mai 2020, sont mis au compte du « management de la terreur »

Quand nous demandons à la DG si elle se sent responsable : elle affirme que ces « suicides, elle en a vaguement entendu parler mais qu’ils ne sont en rien liés à la situation au sein de l’établissement hospitalier »

L’autre reproche fait à Christiane Wilhelm c’est de tout mettre en œuvre pour « blanchir le premier cercle du CHBT. Carr nous dit-on depuis quelques mois, plusieurs franco-français ont été ainsi recrutés au profit de guadeloupéens natifs ».

La DG se défend bec et ongles et affirme que c’est parce qu’elle n’a pas as eu de candidatures guadeloupéennes.  mais nous signale tout de même que sa secrétaire (dont elle cite le nom) est une « guadeloupéenne »

Au fil de notre enquête, il nous semble cependant évident que le dialogue entre la Direction et une grande partie du personnel ne semble pas être à son meilleur niveau.

L’UTS UGTG précise de son CP : « Man WILHELM n’a pas eu de gêne à exprimer son mépris face aux mauvaises conditions de travail du personnel liées essentiellement à la pénurie de matériel en tout genre depuis septembre et qui persiste encore, et qui, il n’est pas nécessaire d’avoir fait l’ENA pour comprendre que cela impacte de manière néfaste la qualité de la prise en charge des usagers. C’est le déni, puis la faute qui en revient à ceux qui font les commandes alors qu’elle a cassé des organisations qui devaient être affinées avec un accompagnement global »

On sent bien que La DG ne semble pas prête à faire de concessions, car celle qui fut responsable des Relations Humaines, en Corse en a vu d’autres. A Ajaccio, où elle a exercé avant d’arriver en Guadeloupe, on lui avait même fait parvenir une enveloppe avec des balles…mais « elle a tenu bon ».

Mais l’autre question qui reste en suspens, le CHBT se porte-il mieux aujourd’hui ?

Après deux ans et une gestion mains de fer, CW a-t-elle réussi à redonner vie à un établissement qui voguait au fil de l’eau ?

Elle nous assure « avoir de belles choses à mettre replace » : Une IRM, un scanner et vouloir a tout prix améliorer la qualité de service d’un personnel, qui a du mal à changer de paradigme, c’est peut-être là le fond de l’affaire.

(à suivre) D.Z.

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