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Guadeloupe. La présidente du Département répond aux contre-vérités du président de Région sur le compte administratif 2020 du Département

Guadeloupe. La présidente du Département répond aux contre-vérités du président de Région sur le compte administratif 2020 du Département

Pointe-à-Pitre. Mardi 4 mai 2021. CCN. Plusieurs fois mise en cause directement par le président de Région, Ary CHALUS, sur le niveau du résultat du compte administratif 2020 du Département, la Présidente du Conseil départemental, Josette BOREL-LINCERTIN, ne peut que regretter les insinuations et les contre-vérités de l’exécutif régional à ce sujet.

D’autant que le président CHALUS ne peut ignorer que l’une des principales causes du niveau exceptionnel de ce résultat comptable est la Région Guadeloupe elle-même, qui a attendu 3 ans pour reverser au Département une dette de 20 millions d’euros accumulée à la suite du transfert à la collectivité régionale des compétences transport interurbain et transport scolaire. Ce transfert avait en effet généré un trop-perçu de la part du Département sur la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). A lui seul, ce reversement tardif explique 25 % du résultat de 80,2 millions d’euros dégagé par le Département en 2020.

Deuxième facteur expliquant le niveau inhabituel de ce résultat : la crise sanitaire. En effet, de nombreux chantiers du Département ont été à l’arrêt lors du confinement de mars à mai 2020, puis ont redémarré très progressivement en fonction des délais différenciés de mise en place des protocoles sanitaires par les entreprises. Fin 2020, le Département a donc été contraint, comme la plupart des collectivités de Guadeloupe d’ailleurs, à reporter sur 2021 près de 17 M€ d’investissements principalement dans les domaines de l’eau potable et des travaux routiers.

Enfin, à l’inverse du président de Région qui a fait le choix d’augmenter fortement les dépenses de fonctionnement et l’endettement de la collectivité régionale pour gonfler artificiellement son budget dans la dernière année de son mandat – chose qu’il avait d’ailleurs fortement reprochée en 2015 à l’équipe de Victorin LUREL – la présidente du Conseil départemental assume parfaitement d’avoir fait le choix de faire d’importantes économies dans ses dépenses de fonctionnement (21,6 millions d’euros) de manière à autofinancer une part significative du plan de relance de l’économie engagé en 2021 par le Conseil départemental.

Ce plan départemental de relance signé le 13 avril 2021 avec le préfet de Région, représentera un montant de 86,3 millions d’euros sur la période 2021-2022.

Ses principaux axes seront les mises aux normes parasismiques (pour 43,9 M€), les routes et mobilités quotidiennes (pour 13,1 M€), l’eau potable et l’assainissement (pour 10 M€), l’aménagement des ports départementaux (pour 9,9 M€) et le cofinancement de 950 contrats aidés (pour 3,8 M€).

La volonté d’engager une polémique préélectorale ne doit pas conduire à tromper la population en laissant croire que l’excédent comptable du Département constitue une cagnotte. Celui-ci, comme le prévoient les règles comptables applicables à toutes les collectivités locales, a été entièrement réinjecté dans le budget supplémentaire 2021 du Conseil départemental qui a atteint 219 millions d’euros, portant ainsi le budget total du Département au titre de l’année 2021 à 1,1 Milliard d’euros.

Il n’y a donc pas d’« excédent fictif » comme cela a pu être exprimé, mais bien un résultat responsable et solidaire pour encore renforcer l’accompagnement social des plus fragiles et accélérer la reprise économique pour nos entreprises.

ccnfirst.COM

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