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Guadeloupe. Appel pour les Assises de la Presse

Christian Celeste lance un appel à ouvrir le débat sur l'avenir de la Presse Guadeloupéenne

Guadeloupe. Appel pour les Assises de la Presse

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Pointe-à-Pitre. Jeudi 23 février 2023. CCN. L’histoire de la presse guadeloupéenne commence depuis le 19e siècle, avec la publication des journaux officiels, mais très vite s’est créée, à l’initiative de leaders politiques ou d’associations diverses, une presse locale traitant de l’actualité, de l’histoire, de la politique, de la culture, avec des titres qui ont marqué cette période comme : « le Courrier de Guadeloupe », « le Progrès », « le Peuple ».

Dès le début du 20e siècle, la presse guadeloupéenne d’information s’impose dans ce milieu, avec l’apparition de nouveaux titres tels : « le Miroir de Guadeloupe », « Match », « L’Etincelle », le «Progrès Social». Une floraison de titres s’en est suivi qui, pour la plupart, ont connu une existence éphémère, suivant en cela la trajectoire de leurs fondateurs.

De cette presse locale notamment écrite qui était un repère pour le fonctionnement de la société, pour l’éducation populaire, l’émergence d’une culture guadeloupéenne, la diffusion des idées politiques, il reste très peu de survivants.

Le paysage médiatique est composé, d’une part, de la presse audiovisuelle totalement dominée par la radio-télévision de l’Etat, un groupe de presse inter caribéen au capital privé et de quelques radios libres, majoritairement associatives et de quelques sites web ; d’autre part, de la presse écrite guadeloupéenne, dans laquelle survivent difficilement quatre titres à faible diffusion : Nouvelles-Etincelles, Nouvelles semaine, le Progrès Social, le Courrier de Guadeloupe : le quotidien France-Antilles en faillite a été sauvé par un plan de restructuration, financé en grande partie par les fonds publics. Certains de ces organes de presse, pour gagner un lectorat plus large, développent les services de la presse en ligne.

De cette presse locale notamment écrite qui était un repère pour le fonctionnement de la société, pour l’éducation populaire, l’émergence d’une culture guadeloupéenne, la diffusion des idées politiques, il reste très peu de survivants.

Le constat de la situation de la presse guadeloupéenne est implacable. Avec la baisse drastique de la diffusion, l’augmentation des coûts de fabrication et des charges, le point d’équilibre est impossible à trouver. La presse guadeloupéenne, libre et indépendante, est menacée dans son existence. Nous sommes ici face à un enjeu majeur pour une société de la liberté d’expression, de la connaissance et de la démocratie.

Il faut donc ouvrir le débat sur l’avenir de la presse en Guadeloupe et sur le modèle que nous voulons initier. Mais, il ne faut pas se tromper, la presse ce ne sont pas seulement les entreprises capitalistes ou privées, les associations qui en font un business.

Il est évident qu’il ne peut y avoir de bonnes ou mauvaises presses sans l’intervention des journalistes, dont le métier, est d’informer.

De cette presse locale notamment écrite qui était un repère pour le fonctionnement de la société, pour l’éducation populaire, l’émergence d’une culture guadeloupéenne, la diffusion des idées politiques, il reste très peu de survivants.

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