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Cuba : Fidel Castro et son idéal d’intégration pour l’Amérique Latine

La Havane. Jeudi 25 novembre 2021. CCN/Bolivarinfos/Françoise Lopez. Fidel Castro est con sidéré comme l’un des hommes les plus influents du XXème siècle. « Qu’est-ce que l’histoire de Cuba sinon l’histoire de l’Amérique Latine? Et qu’est-ce que l’histoire de l’Amérique Latine sinon l’histoire de l’Asie, de l’Afrique et de l’Océanie?

Et qu’est-ce que l’histoire de tous ce-semples sinon l’histoire de l’exploitation la plus impitoyable et cruelle de l’impérialisme dans le monde entier? » Ces mots font partie du discours du jeune Fidel Castro en 1962, alors que la révolution était encore une enfant et que Cuba a fait été expulsée de l’Organisation des Etats Américains (OEA).

Ensuite, il avait déclaré: « Dans beaucoup de pays d’Amérique Latine, la révolution est inévitable, aujourd’hui. Ce fait n’est déterminé par la volonté de personne, il est déterminé par les conditions terrifiantes d’exploitation que vit l’homme américain, la développement de la conscience révolutionnaire des masses, la crise mondiale de l’impérialisme et le mouvement universel de lutte des peuples soumis. »

Presque 60 ans plus tard, ces mots reviennent aux oreilles de ceux qui écoutent à nouveau le discours et ils reflètent cette histoire de lutte et de résistance partagées par les peuples d’Amérique Latine.

L’intégration

Pour Fidel Castro, la voie qu’on devait prendre pour changer le visage de misère et de spoliation de la région était très claire: réaliser l’unité et l’intégration était essentiel dans sa vision stratégique et donnait une continuité aux idées d’importants dirigeants de l’indépendance comme Simón Bolívar et José Martí.

Sa thèse sur l’intégration de l’Amérique Latine et des Caraïbes affirmait que l’union politique et économique de ses nations contribuerait à son développement propre et à éviter l’influence des Etats-Unis dans la région.

« Hier, nous avons été une énorme colonie, nous pouvons être demain une grande communauté dépeuplés étroitement unis. La nature nous a donné d’innombrables richesses et l’histoire nous a donné des racines, une langue, une culture et des liens communs comme aucune autre région de la Terre n’en a, » avait-il dit un jour.

Le président de l’Institut d’Histoire de Cuba, Yoel Cordoví Núñez, a dit que Fidel Castro Ruz occupe une place importante en Amérique Latine et dans les Caraïbes à cause de sa pensée critique envers. le capitalisme, le néolibéralisme et l’impérialisme.

Il affirme qu’il n’y pas d’homme politique qui, comme Fidel, ait posé, au XX ème siècle, les bases d’une pensée émancipatrice latino-américaine et il considère que l’héritage de Fidel est d’une importance vitale au moment où, dans la région, l’idéologie des nations se redéfinit entre le néolibéralisme et le socialisme.

Pour Fidel, l’unité a toujours été un facteur indispensable pour obtenir n’importe quelle victoire : « Ces peuples d’Amérique savent que leur force intérieure réside dans l’union et que la force de leur continent est aussi dans l’union. Ces peuples d’Amérique savent que s’ils en veulent pas être de nouveau victimes de la tyrannie, ne veulent pas être à nouveau victimes des agressions, il faut s’unir de plus en plus, il faut resserrer les liens de peuple à peuple. »

Sous ces principes d’unité et d’intégration, Fidel, en décembre 2004, a créé l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique (ALBA), qui a ouvert la voie au sommet fondateur, 7 ans plus tard, à Caracas, de la communauté des États Latino-américains et Caribéens (CELAC) qui fut suivi, en 2005 par PETROCARIBE, et en 2007 par l’Union des Nations Sud-américaines (UNASUR).

L’internationalisme

Un autre des principes de Fidel était de « ne pas donner ce qu’on a en trop mais départager ce que nous avons. » Les réussites du Commandant en chef en Amérique Latine avec la modeste aide de Cuba dans les domaines de la santé, du sport et de l’éducation sont importantes.

L’internationalisme s’est créé comme une pratique de l’apolitique étrangère de la Révolution cubaine. L’île a apporté une aide médicale lors de plusieurs catastrophes naturelles comme l’ouragan “Jean” au Nicaragua, les inondations en Bolivie, le passage de l’ouragan Mitch sur le Honduras et le Guatemala, l’épidémie de choléra qui a frappé le Pérou, entre autres.

Un autre projet conçu par Fidel, l’école Latino-américaine de Médecine (ELAM) créée en 1999, a permis à des milliers de jeunes pauvres d’Amérique Latine de se former.

D’autre part, en 1999, Haïti a demandé à Cuba sa collaboration pour alphabétiser sa population. A cette occasion, 150 000 Haïtiens ont appris à lire et à écrire. ensuite, avec la création de la méthode audio-visuelle « Moi, je peux, » en 2001, des milliers de personnes ont été alphabétisées dans la région et des pays comme le Venezuela et la Bolivie ont été déclarés libres d’analphabétisme.

Pour Fidel, être internationaliste, « c’est solder notre propre dette envers l’humanité. Ceux qui ne sont pas capables de lutter pour d’autres ne seront jamais capables de lutter pour eux-mêmes. »

Pour le politologue Atilio Borón, sans la Révolution dirigée par Fidel Castro, l’histoire de l’Amérique Latine et des Caraïbes aurait été totalement différente et c’est ce qui fait l’impact de la pensée fidélité dans la région.

« Nous n’aurions pas eu Lula, Dilma, Chávez, Maduro, Néstor, Cristina, Lugo, Rafael, Evo, “Mel”, Daniel, Sánchez Cerén, Tabaré et “Pepe”. Et avant eux, nous n’aurions pas eu non plus Allende, Velasco Alvarado, Juan J. Torres, Goulart, Torrijos, Roldós, une liste qui serait interminable si nous y incluions tous les dirigeants populaires et révolutionnaires qui ont jailli dans toute la région sous l’influence de la Révolution cubaine. »

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

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