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Catastrophe en vue : Parents, profs, élèves l’école est en grave danger !

Depuis des semaines, une bonne partie du corps enseignant guadeloupéen est en grève, il s’agit- pour ces grévistes d’essayer de sauver ce qui peut encore l’être de leurs retraites sous La Macronie.

Ce mardi, le SPEG qui est un syndicat enseignant 100 % guadeloupéen, se lance lui aussi dans un mouvement de grève illimitée, mais attention les militants du SPEG vont beaucoup plus loin que leurs collègues des syndicats français ; ils mettent le doigt sur une problématique pas assez présente dans notre quotidien.

La situation de l’institution scolaire se dégrade à la vitesse V et le peuple guadeloupéen dans son ensemble ne sembla pas en avoir pris conscience. Pourtant cette question qui est fondamentale pour l’avenir de la Guadeloupe soit, aussi importante que les problèmes de santé, ou d’eau est la cadette des soucis de la classe politique.

Que des élèves se retrouvent sans profs des semaines durant, que des classes soient fermées ou d’autres en surnombre, que dans certains lycées, la Région, n’ait pas (encore ?) pu mettre à disposition des élèves, les ouvrages nécessaires, ou que dans certaines écoles les conditions sanitaires et matérielles obligent à fermer des écoles des jours durant, le Rectorat, la Région, le Conseil Général sont aux abonnés absents.

Vu sous cet angle, à question de l’éducation et de ses moyens quasi insuffisants devient une question politique d’importance.

Car enfin, si à cause de toutes ces questions matérielles, le niveau baisse, le taux de l’échec scolaire augmente, quel peut être l’avenir de la Guadeloupe ?

Outre les questions basiques du boire et du manger, la question de l’éducation est une priorité.

Comment notre pays qui vieillit peut-il penser aborder les décennies à venir si de la maternelle au lycée via l’université, les conditions optimales ne sont pas mises en œuvre pour faciliter la réussite de nos élèves et étudiants ?

Mais au-delà des questions matérielles récurrentes qui font que l’institution scolaire est au plus mal en Guadeloupe, il faut aussi et surtout interroger la question du contenu de ce qui est enseigné à nos enfants.

La problématique des programmes scolaires est toute aussi importante, mais n’est pas récente. Nos chers « ancêtres » ne sont plus des Gaulois, mais globalement les programmes demeurent même en 2020 ; toujours pas suffisamment adaptés à notre réalité caribéenne.

L’enseignement des langues de notre environnement géographique mériterait d’être amélioré. Même l’enseignement du créole, connait en ce moment de grosses difficultés.

A titre d’exemple, au Collège de Capesterre Belle-Eau qui fut historiquement avec #Hector Poulet et Sylviane Telchid, à la fois le siège d’expérimentation de l’enseignement de notre langue et un foyer de résistance, l’enseignement du créole pourrait disparaître… nous dit-on.

Dans les classes élémentaires qui se devaient d’être bilingue, créole/français, le bilan est en demi-teinte.

On s’en rend compte la question d’une école guadeloupéenne, se pose encore avec acuité.

Il se trouve que notre pays sous domination coloniale, dépend pour son système éducatif de programmes made in France donc pas pensés pour notre pays. D’ailleurs si l’on se réfère l’étude Pisa (https://sansapriori.net/2017/12/07/2081-france-ce-quil-faut-retenir-de-letude-pisa-sur-les-eleves/) dans des domaines tels que les sciences, la lecture ou les maths la France se situe au milieu du tableau, loin n après la Chine (N°1) le Viet Nam, le Japon ou même le Royaume Uni.

Si donc, le système français pensé pour des français est médiocre pour les élèves français, qu’en est-il pour notre pays… ?

Il est donc temps que nos politiques, souvent muets sur cette question donnent de la voix…

ccnfirst.COM

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