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Brésil : L’Armée n’acceptera pas la destitution de Bolsonaro grâce à un procès politique

Brésil : L’Armée n’acceptera pas la destitution de Bolsonaro grâce à un procès politique

Brasilia. Dimanche 21 Juin 2020. CNN/Bolivarinfos/Françoise Lopez. En réponse à une sentence du Tribunal Suprême de Justice (TSF) signée par le juge Luis Fux, Jair Bolsonaro, dans un communiqué signé également par le vice-président Hamilton Mourao, a averti la plus haute instance judiciaire et le Congrès que les Forces Armées n’obéissent pas aux ordres absurdes et qu’elles n’accepteront pas le résultat d’un éventuel procès politique destiné à le destituer en tant que président du Brésil.

La plus haute instance judiciaire du pays avait indiqué que les Forces Armées ne fonctionnent pas comme modérateur face à un conflit de pouvoir. Selon Fux, le président de la République étant commandant en chef des Forces Armées, n’est pas autorisé par la Constitution à agir contre le Congrès ou le Tribunal Suprême de Justice. Les rumeurs concernant un éventuel auto-coup d’Etat au Brésil se sont répandues pendant l les avancées mortelles du coronavirus.

Lois de chercher à calmer les esprits, Bolsonaro a pressé l’accélérateur dans ce communiqué qu’ont aussi signé 2 généraux de l’Armée. « Les Forces Armées du Brésil n’obéissent pas aux ordres absurdes comme par exemple la prise du pouvoir. Elles n’acceptent pas non plus les tentatives de prise du pouvoir par un autre pouvoir de la République en violant les lois ou à cause d’un procès politique. »

Le président a fait remarquer que les militaires dépendent de lui : « Je rappelle à la nation brésilienne que les Forces Armées sont sous l’autorité suprême du Président. Elles sont destinées à la défense de la Patrie, à garantir les pouvoirs constitutionnels et sur l’initiative de l’un de ces pouvoirs, à garantir la loi et l’ordre. »

Bolsonaro a réagi après qu’aussi bien Mourao que le général Luiz Ramos, ministre du secrétariat du Gouvernement, ait écarté des tentatives de coup d’Etat. Mais Ramos a prévenu la revue Veja que l’opposition ne doit pas tirer sur la corde avec le président.

Cette semaine, des rumeurs ont couru sur les stratégies du Gouvernement pour survivre aux investigations que mène le Tribunal Suprême de Justice. La Cour Suprême du Brésil enquête sur le président pour obstruction présumée à la justice. En plus, une affaire est en cours contre lui au Tribunal Supérieur Electoral. Là, on enquête pour savoir si, pendant la campagne de 2018, Bolsonaro, alors candidat, a utilisé des réseaux illégaux de fake news, ce qui annulerait la victoire du binôme Bolsonaro-Mourao.

Samedi, une caravane s’est constituée à Brasilia pour demander la démission du président. Elle était dirigée par le Parti des Travailleurs (PT). Cette force politique, accompagnée de 400 organisations et 5 autres partis politiques, a présenté il y a quelques semaines une demande de procès politique contre Bolsonaro. Ce n’est qu’une des 32 demandes de destitution que le président de la Chambre des Députés, Rodrigo Maia, a dans son tiroir.

Le Gouvernement affronte, en outre, une énorme crise à cause de la pandémie de coronavirus. Il y a déjà plus de 42 000 morts au Brésil qui est devenu ainsi le second pays après les Etats-Unis à avoir le plus de morts et de malades.

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

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