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Argentine : Nous n’allons pas compromettre notre avenir pour le FMI

Argentine : Nous n’allons pas compromettre notre avenir pour le FMI

Buenos Aires. vendredi 29 octobre 2021. CCN/Bolivarinfos/Françoise Lopez. Le président de l’Argentine, Alberto Fernández, dans le cadre de la commémoration de la mort de Néstor Kirchner, a déclaré mercredi que le pays n’allait pas compromettre son avenir pour payer la dette envers le Fonds Monétaire International (FMI).

« Si nous n’arrivons pas à un accord avec le FMI, c’est parce que nous n’allons pas nous mettre à genoux, nous n’allons pas mettre en danger notre avenir pour payer la dette envers le Fonds. Les discussions avec les créanciers sont difficiles, peut-être que la presse, au lieu d’exiger un accord, pourrait exiger du fonds qu’il assume la responsabilité d’avoir donné à l’Argentine une dette qu’elle ne peut pas payer. »

l a rappelé que quand le président Kirchner a pris la direction du pays, il a trouvé une situation identique à celle-ci, marquée par un endettement envers le Fonds et une crise socio-politique : « Quand nous sommes arrivés avec Néstor, l’Argentine avait une dette de 150 000 000 000 de dollars et maintenant, nous avons une dette de 100 000 000 000 envers des créanciers privés. »

« Nous avons eu un Gouvernement (celui de Mauricio Macri) qui a endetté l’Argentine pour 100 ans. La dette se paye sur 16 ans et le reste, ce sont les intérêts que vous devez payer en mettant en danger votre avenir, » a expliqué le président.

En ce qui concerne les négociations avec le FMI, le président Fernández a précisé qu’on paierait ce qu’on peut mais sans mettre en danger le bien-être de la population : « Les accords que nous avons obtenus pour le moment ont épargné au pays presque 38 000 000 000 de dollars. Ces accords exigent des batailles et des discussions. »

« Moi, ce qu’ils disent ne m’inquiète pas, je vais me battre autant qu’il faudra et je vais arrêter avec le Fonds quand je saurai que cela ne mettra pas en danger l’avenir de l’Argentine (…) Rien n’est plus important que de sortir les Argentins de l’abîme de la pauvreté parce que nous pouvons être un pays que si nous réalisons le développement de tous sans exclusion. »

Le président Fernández a rappelé que l’expérience de Néstor a donné les outils pour affronter la situation difficile qu’a laissé le Gouvernement de Macri : « Nous avons les mêmes problèmes qu’à l’époque, nous devons nous souvenir de ces années de Néstor pour qu’elles nous servent de guide et que nous sortions du labyrinthe. Nous avons dû affronter une pandémie qui a touché toute l’humanité et que ce qui a prévalu, ça a été la santé, que la contagion ne se propage pas et renforcer un système de santé que nous avons trouvé détérioré. »

« La santé n’est pas une marchandise, c’est un domaine de l’État. C’est définitivement une obligation de garantir la santé, la marché favorise souvent le fait que peu gagnent et beaucoup aient des difficultés. Ce qui est difficile, c’est de donner la santé à ceux qui n’ont pas de quoi la payer et ça, le marché ne le fait pas. »

Le chef de l’État a rappelé l’héritage de Néstor Kirchner qui a donné les droits fondamentaux à tous les Argentins sans exclusion : « Néstor est un guide, c’est la lumière que nous suivons tous parce que nous avons eu la chance de voir ce qu’a représenté pour l’histoire de l’Argentine cet extraordinaire président que la démocratie nous a donné, » a-t-il conclu.

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

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