Le 21 novembre 2020 aux environs de 14heures à Deshaies, Claude Jean Pierre faisait l’objet d’un contrôle de gendarmerie au cours duquel son état de santé se dégradait à tel point qu’il nécessitait son transport d’urgence au CHU de Pointe à Pitre/Abymes où plusieurs lésions étaient constatées Peu de jours après ce « contrôle », l’homme décédait le 3 décembre au CHU.
Mais dès avant le décès, la famille portait plainte et demandait la mise sous scellés de la vidéo surveillance ayant filmé les conditions du contrôle.
Une autopsie a aussi été ordonnée, La famille et la population de Deshaies est dans l’attente du rapport.
Suite donc à la plainte Un juge d’instruction est saisi et une information judiciaire ouverte pour homicide involontaire. Pour l’heure aucune mise en examen n’a encore été prononcée
La population Deshaisienne est encore sous le choc car l’homme était particulièrement appréciée dans sa ville
Une fois, l’information sur ce décès très suspect donnée, un collectif d’avocats a été constitué pour mener toutes les investigations nécessaires. C’est Me Maritza Bernier, elle-même originaire de Deshaies qui est le porte-parole, du « Collectif » et qui assurera la défense des intérêts de la famille. Cette dernière veut légitimement obtenir réponse à deux questions principales :
-1/ Quelles ont été les conditions du contrôle ? Que s’est-il passé lors de ce contrôle ? pourquoi le corps Claude Jean-Pierre porte- il les lésions constatées ?
-2/ Quelle est donc la vraie cause exacte du décès ?
Sans attendre les réponses à cette question, des organisations anti colonialistes ont décidé de se rencontrer pour obtenir elles aussi des réponses. Car l’hypothèse de violence exercées sur l’automobiliste n’est pas encore écartée.