La proposition présentée par le président Daniel Ortega vendredi dernier en urgence rend impossible l’accès à des charges d’élection populaire à ceux qui « portent atteinte aux intérêts suprêmes de la nation fixés dans l’ordre juridique. »
Et enfin, « ceux qui proposent et gèrent des blocus économiques, commerciaux et des opérations financières contre le pays et ses institutions, ceux qui demandent, exaltent et applaudissent l’imposition de sanctions contre l’Etat du Nicaragua et ses citoyens.»
Ces personnes ne pourront pas se présenter à des élections, sans préjudice des actions pénales établies dans le Code Pénal qu’elles pourraient encourir pour « actes de trahison, » « délits qui compromettent la paix » et « délits contre la Constitution Politique de la République du Nicaragua. »
Le député Edwin Castro, coordinateur du groupe du parti au pouvoir Front Sandiniste de Libération Nationale a expliqué que cette loi est totalement conforme au système juridique du pays et à sa Constitution Politique.
Cette loi a été approuvée par 70 pour, 14 contre et 5 abstentions.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos